Quel est l’impact du COVID-19 sur les escortes en Suisse ?

La pandémie du Covid-19 à un impact significatif sur les métiers de la prostitution en Suisse
Une pandémie mondiale fulgurante

Les services d’escort en Suisse représentent un nombre important de postes de travail pour beaucoup de jeunes filles ou femmes dans le pays. Depuis l’époque où la prostitution a été légalisée dans certains pays d’Europe dont la Suisse, beaucoup d’entre elles ont saisi cette opportunité pour gagner leur vie ou l’améliorer, voire pour satisfaire leurs désirs en échange d’un complément pécunier. Après toutes ces années, fournir un service d’escorte n’est plus un tabou dans le pays, en partie grâce à la prévention et aux lois rigoureuses entourant ce domaine.

Mais en présence de la situation actuelle de confinement due à la pandémie du COVID-19, tout a basculé et il a été difficile pour la plupart d’entre elles de gérer leur entreprise. Avec la présence de ce verrouillage et les mesures de distanciation sociale en cours, les emplois de nombreux jeunes escortes sont actuellement à zéro et incertains pour les prochains mois. A moins qu’elles puissent s’adapter à la situation et faire preuve d’inventivité et d’un peu de courage. Dans ce guide, nous vous aiderons à comprendre l’impact de la pandémie COVID-19 sur les escortes suisses. Il vous aidera à obtenir toutes les réponses aux questions que vous vous posez. En outre, il peut aider les escortes féminines à trouver des moyens de continuer à gagner leur vie tout en étant confinées chez elles.

Les choix dangereux du Covid-19

Il y a beaucoup de travailleuses du sexe en Suisse, et la plupart d’entre elles travaillent dans leur propre appartement, dans des lieux loués, à travers des agences ou des salons érotiques. Comme le nombre de cas a explosé dans le pays et que le verrouillage est déclaré, la plupart de ces femmes sont contraintes de cesser leur activité du jour au lendemain. Comme conséquence que les escortes suisses n’ont aucun moyen de gagner suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins et payer leurs charges les plus basiques. En effet, un chiffre d’affaire à zéro n’aide pas à payer les loyers ou les assurances qui eux courent toujours. Les travailleuses du sexe réglementées et déclarées peuvent, dans certains cas, prétendre à un coup de pouce grâce aux mesures prises par le Conseil Fédéral en marge du dédommagement accordé au statut d’indépendant. Mais qu’en est-t-il des femmes non déclarées, étrangères et sans statut ? Car il en existe.

Certaines pourraient être tentées de travailler illégalement au mépris du contexte actuel, n’ayant aucun choix pour survivre. Malheureusement, d’autres, sans scrupules, pourraient profiter de cette situation et continuer leurs activités simplement par cupidité. En d’autres termes, elles doivent choisir entre la santé ou la pauvreté. Passer d’une situation confortable à une situation de sans-abri peut amener à prendre des décisions dangereuses. D’une certaine manière, elles doivent risquer leur vie avec leurs clients pour s’assurer qu’elles peuvent compenser leurs dépenses et réussir à payer leur loyer.

«Il y a des travailleuses du sexe qui sont dans des situations où elles se trouvent à devoir faire des choix très difficiles. Si elles ont des enfants et qu’elles n’ont rien à leur donner à manger, c’est possible qu’il y en ait qui continuent d’essayer de travailler»

La Tribune de Genève

Comment les problèmes ont-ils commencé pour les escortes suisses ?

L’impact du COVID-19 a connu un mouvement plus ou moins progressif parmi les escorts. En raison de l’interdiction des voyages non essentiels, de nombreuses réunions, conférences et réservations de voyage ont été annulées. Ce qui a logiquement diminué la clientèle potentielle de ce genre de services. Les clients internationaux et les touristes comptent pour une bonne partie du chiffre d’affaire de la branche du sexe, surtout en Suisse.

Puis vient la peur de la maladie. Les clients ont commencé à annuler leurs réservations par crainte d’attraper le coronavirus des travailleuses du sexe. Mais peut-on les blâmer ? Evidemment que non.

Peu à peu, le marché du sexe physique se tarit et après la déclaration officielle de confinement, les prostituées ne trouvent plus de travail, ou presque.

Les problèmes des escortes suisses ne s’arrêteront pourtant pas là. L’économie est en déclin, les gens commencent à perdre leur emploi et la menace d’une récession profonde et longue se profile. Cette crise financière leur fera perdre de nombreux clients potentiels et les obligera à travailler pour moins cher après la levée des mesures de distanciation. Pourquoi ? Peur de la maladie, tourisme réduit et diminution du pouvoir d’achat réduira le nombre de clients alors que le nombre de prostituées ne diminuera pas d’autant. La concurrence entre les filles fera donc baisser les prix, passage obligé si elles veulent gagner suffisamment leur vie. Il est actuellement très incertain de savoir quand l’activité des escortes reviendra à la normale. Il est donc important que les escortes en Suisse s’impliquent dans d’autres activités en ligne afin de rechercher d’autres sources de revenus.

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Que peuvent faire les escortes pendant le confinement ?

Pendant une pandémie comme celle du COVID-19, les escortes peuvent gagner leur vie en faisant d’autres activités. La plupart des filles auraient suffisamment de ressources pour déplacer temporairement leur travail sur internet et les réseaux sociaux. Le travail du sexe en ligne a un taux de rendement inférieur à celui du travail en personne car leur marché est déjà très encombré. De plus, il est difficile pour les nouvelles arrivantes d’établir une grande base de clientèle en ligne. Toutefois, dans une situation comme celle de la pandémie actuelle du coronavirus, les escortes peuvent acquérir diverses compétences qui peuvent les aider à gérer leurs finances. Vous trouverez ci-dessous une liste de quelques activités simples disponibles en ligne.

Activités des escorts pendant le confinement

1. Créer du contenu en ligne

C’est une excellente façon de commencer un nouveau travail. Plus les gens sont confinés chez eux, plus ils sont nombreux à chercher en ligne des contenus sexuels. L’investissement de départ reste simple et peu onéreux : la création d’un site vitrine et un blog, c’est tout. Mais pour augmenter son audience rapidement, alors pas de miracles, il faut allouer un certain budget de publicité. Au lieu de Google Ad qui peut vite devenir cher, préférer un annuaire d’escort en ligne comme Catgirl.ch où un abonnement mensuel coûte CHF 100. Catgirl faisant déjà sa propre promotion, c’est tout ça d’économisé. Les personnes autodidactes et créatives s’en sortiront le mieux car pour fidéliser une audience, et bien il faut produire du contenu, et produire en masse. Ca demande du temps et des efforts car il faut préparer, filmer, monter et diffuser.

Cependant, beaucoup de filles trouvent que les contenus sexuels en ligne posent des problèmes de confidentialité. Impossible en effet de flouter son visage. Ce n’est donc pas la solution idéale pour une partie des escorts.

Paiement de la prestation : directement sur le site internet à travers les cartes de crédits, Paypal ou virement bancaire.


Et vous, vous savez ce qu’est une Camgirl?

2. Camgirl

De nombreuses filles travaillent en ligne en tant que webcam girl et ce depuis des années. Les escortes peuvent tenter leur chance sur des plateformes de webcam en ligne. Il est un peu difficile de se constituer une bonne base d’abonnés au départ, mais c’est très gratifiant une fois qu’une bonne base de clients est mise en place. L’investissement de base est là encore très simple : un ordinateur, une webcam et une connexion internet.

Mais attention, il faut avoir 18 ans. Les inscriptions sur les sites de Cam vérifie les identités avec carte d’identité à l’appui. Il ne faut pas non plus être pudique bien sûr car la Camgirl va devoir se dévêtir devant son écran, le client étant rarement là pour une conversation « normale ». Et c’est même une occasion d’élargir sa clientèle puise que les sites webcam sont live 24h/24h.

Paiement de la prestation : Paypal, Twint ou virement bancaire pour les Video Chat, directement par la plateforme webcam sur le compte bancaire.

3. Opérateur sexuel par téléphone

Beaucoup de gens aiment parler de choses cochonnes, et c’est là que les escortes peuvent gagner de l’argent pour couvrir leurs dépenses. Il suffit de s’inscrire sur le site d’un opérateur de téléphonie sexuelle et commencer à recevoir des appels. Mais là il faut un certain courage. Les téléphones roses sont réputés pour subir les conversations les plus hard. Il faut s’attendre à des mots vulgaires, voire dégradant. C’est un service payant assez cher, donc les clients en veulent pour leur argent. Sans compter que ce canal de discussion à souvent été utilisé pour les défoulements sexuels du fait de l’anonymat de la fille. On se permet bien plus de choses si on ne connait pas le visage de son interlocuteur. Là encore, il est conseillé d’utiliser les annonces des annuaires en ligne érotiques pour faire la publicité.

Paiement de la prestation : directement par l’opérateur téléphonie sur le compte bancaire.

Mais on peut faire encore plus simple. On peut utiliser des applications gratuites de video comme Whatsapp, Skype ou Zoom. On appelle ça des Video Chat.


Les escortes peuvent faire bien d’autres choses pour améliorer leurs compétences et trouver de nouveaux moyens potentiels de gérer leurs dépenses en période de confinement. Le Covid-19 a surpris tout le monde et rappelé à la terre entière ce qu’est une véritable pandémie. Et il y a un risque que ce virus subisse une deuxième vague. Sans vaccins ni traitements, l’avenir est incertain. Les plus inventives sortiront du lot, trouvant des canaux de promotion sexuelle différents. De nouvelles techniques apparaitront et changeront les fondements de ce métier.

Quel avenir après le confinement ?

Les emplois des travailleuses du sexe sont restés incertains depuis le début de la nouvelle pandémie du coronavirus. Mais qu’en sera-t-il après la fin de cette période? Les conditions de vie reviendront-elles à la normale pour autant ? La réponse est non, cela prendra du temps.

Une triste nouvelle pour ces travailleuses, après la levée du confinement, est que de nombreux nouveaux visages vont inonder l’industrie du sexe et de la prostitution. En cause l’absence de travail et les pertes d’emploi créées pendant cette pandémie. Cette nouvelle concurrence les forceront à travailler à des prix très réduits pour s’assurer un travail régulier. Mais même avec des prix réduits, certaines pourraient avoir du mal à trouver des clients. Le taux de chômage ayant explosé dans la plupart des pays, beaucoup de ces clients remettront à plus tard ce genre de dépenses, devant faire face et lutter pour leurs besoins de base.

Mais d’autres dangers se profilent à l’horizon. Alors que les escortes suisses s’efforcent désespérément de gagner leur vie, de plus en plus de clients tenteront d’exploiter la situation en leur faveur. En imposant, par exemple, des pratiques inhabituelles aux filles qui n’auront pas d’autre choix que de les accepter pour se faire payer.

Le risque d’exploitation ne doit pas non plus être négligé. La prévention contre le trafic sexuel ne devra pas être relâché mais se renforcer. La Suisse luttant activement dans ce domaine, la situation ne devrait pas s’empirer. Au contraire, les moyens mis en place par le pays vont sûrement l’améliorer.  

Mais il y a quand-même de bonnes nouvelles pour les jeunes escortes. Après la levée du confinement, le retour aux affaires, même modeste, pourra combler les dépenses les plus urgentes. Mais certaines d’entre elles, y compris les escortes à temps partiel, attendront quand-même encore quelques mois pour s’assurer qu’elles restent en sécurité face à la maladie. Toutefois, pour les escortes de haut niveau, l’impact sera minime. Les réservations d’escortes VIP en Suisse devraient atteindre un niveau record après la fin de la crise. On s’attend à un redémarrage rapide et un retour à la normale peu de temps après le déconfinement. Cette activité tendra même à se développer rapidement à un rythme sans précédent.  


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